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Le blog de B@rtounet

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#Gnu/Linux

Apache2 VS Cherokee

Voilà un petit moment que j'entend parler d'alternative à Apache. Les articles sur la toile parlent de plus en plus d'un petit nouveau qui est cherokee. Sans faire un benchmark détaillé, j'ai voulu savoir ce que donnait ce nouveau serveur Web avec une configuration par défaut. La plupart des serveurs Web des blogger, sont configurés par défauts ou très peu d'options ont été modifiées. C'est pourquoi j'ai voulu savoir si Cherokee n'était pas trop ridicule face au géant Apache. Pour faire mes tests, j'ai voulu mettre les serveur sur un pied d'égalité. J'ai donc crée 2 Machine virtuelles KVM. Vm Apache2 : 2 Vcpus 512 Mo ram Disk Logical Volume LVM2 8Go VIRTIO drivers OS= Ubuntu Server 9.10 X86_64 uptodate Vm Cherokee: 2 Vcpus 512 Mo ram Disk Logical Volume LVM2 8Go VIRTIO drivers OS= Ubuntu Server 9.10 X86_64 uptodate Les deux OS sont rigoureusement identique, puisque c'est un template que j'ai redescendu sur les 2. Les 2 sytèmes sont des copies conformes. Si ca vous interesse voilà la ligne de commande KVM.
kvm -m 512 -smp 2 -net nic,macaddr=00:16:3a:00:00:02,model=virtio -net tap -drive if=virtio,cache=none,format=raw,media=disk -hda /dev/vg0/kvm -vnc :2 -k fr -localtime -daemonize
Installation de Cherokee sur le serveur 1 apt-get install cherokee libcherokee-mod-admin Cela suffit, je ne fais pas de paramétrage. On obtien donc la version de cherokee contenu dans Karmic root@ubuntukvm:~# cherokee --version Cherokee Web Server 0.99.19 Installation de apache2 sur le serveur 2 apt-get install apache2 Cela suffit, je ne fais pas de paramétrage. On obtien donc la version de Apache2 contenu dans Karmic root@ubuntukvm:~# apache2 -v Server version: Apache/2.2.12 (Ubuntu) Nos 2 serveurs sont installés, l'un avec cherokee 0.99.19 l'autre avec apache 2.2.12 Afin de tester les performances des deux serveurs web avec leur configuration par défaut, je vais utiliser l'utilitaire ab (apache benchmark) A partir d'un autre poste de mon réseau, j'installe la suite d'outils pour faire les bench. Avant de commencer, chose importante, je copie le fichier /var/www/index.html du serveur apache, sur le serveur Cherokee. En effet, la page par défaut de cherokee est beaucoup plus lourde que celle d'apache, si bien que cela aurait faussé nos résultas. Commencons par le serveur Apache2 (ip=10.0.0.206) root@laptop:/home/bartounet# ab -n 10000 -c 30 http://10.0.0.206/index.html Explications des options de ab : -n Nombre total de requêtes envoyées -c Nombre de requêtes envoyées en parallèle -H permet de modifier les entêtes http ce qui permet par exemple d'indiquer au serveur http que apachebench supporte la compression gz. J'utilise pour des tests rapides les paramètres suivant : -n 1000 -c 20 Pour des tests lourds : -n 5000 -c 50 Enfin pour avoir des tests vraiment significatifs : -n 50000 -c 30 En augmentant massivement le nombre de requêtes on obtient une moyenne du nombre de requêtes par seconde beaucoup plus significative. ( sources:http://dev.petitchevalroux.net/linux/tester-son-serveur-http-linux.159.html) Voiçi les résultats pour Apache2
Server Software: Apache/2.2.12 Server Hostname: 10.0.0.206 Server Port: 80 Document Path: /index.html Document Length: 177 bytes Concurrency Level: 30 Time taken for tests: 19.476 seconds Complete requests: 10000 Failed requests: 0 Write errors: 0 Total transferred: 4520000 bytes HTML transferred: 1770000 bytes Requests per second: 513.45 [#/sec] (mean) Time per request: 58.428 [ms] (mean) Time per request: 1.948 [ms] (mean, across all concurrent requests) Transfer rate: 226.64 [Kbytes/sec] received Connection Times (ms) min mean[+/-sd] median max Connect: 2 22 46.1 21 3022 Processing: 2 35 79.0 23 1588 Waiting: 2 33 73.6 23 1568 Total: 5 58 92.4 45 3045 Percentage of the requests served within a certain time (ms) 50% 45 66% 47 75% 48 80% 49 90% 70 95% 135 98% 302 99% 337 100% 3045 (longest request)
Testons maintenant le serveur Cherokee ( ip=10.0.0.204) root@laptop:/home/bartounet# ab -n 10000 -c 30 http://10.0.0.204/index.html Voiçi sans plus tarder les résultats:
Server Software: Cherokee/0.99.19 Server Hostname: 10.0.0.204 Server Port: 80 Document Path: /index.html Document Length: 177 bytes Concurrency Level: 30 Time taken for tests: 17.133 seconds Complete requests: 10000 Failed requests: 0 Write errors: 0 Total transferred: 3890000 bytes HTML transferred: 1770000 bytes Requests per second: 583.68 [#/sec] (mean) Time per request: 51.398 [ms] (mean) Time per request: 1.713 [ms] (mean, across all concurrent requests) Transfer rate: 221.73 [Kbytes/sec] received Connection Times (ms) min mean[+/-sd] median max Connect: 2 27 158.5 18 3025 Processing: 2 24 33.0 20 488 Waiting: 2 23 28.4 19 466 Total: 10 51 161.9 39 3046 Percentage of the requests served within a certain time (ms) 50% 39 66% 42 75% 44 80% 46 90% 49 95% 68 98% 149 99% 307 100% 3046 (longest request)
Déjà à première vue sur ce test, cherokee est plus véloce qu'apache. Passons au test siege. Ici les options signifie : -c : nombre d'utilisateurs -r : nombre de connexion par chaque utilisateur -d : délai en seconde de sleep Ainsi, en lançant siege avec de tels paramètres, je simule la connexion de 100 utilisateurs, exécutant chacun 300 requêtes, espacé de une seconde. Ce qui fait à peu près 30 000 requêtes. ( cf: http://www.tux-planet.fr/benchmark-sur-un-serveur-apache/) Pour le server cherokee siege -d1 -r300 -c100 http://10.0.0.204/index.html Les résultats:
Transactions: 30000 hits Availability: 100.00 % Elapsed time: 178.66 secs Data transferred: 5.06 MB Response time: 0.02 secs Transaction rate: 167.92 trans/sec Throughput: 0.03 MB/sec Concurrency: 3.28 Successful transactions: 30000 Failed transactions: 0 Longest transaction: 3.03 Shortest transaction: 0.00
Pour apache2 voiçi les résultats:
Transactions: 30000 hits Availability: 100.00 % Elapsed time: 187.62 secs Data transferred: 4.18 MB Response time: 0.05 secs Transaction rate: 159.90 trans/sec Throughput: 0.02 MB/sec Concurrency: 8.28 Successful transactions: 30000 Failed transactions: 0 Longest transaction: 3.07 Shortest transaction: 0.00
Encore une fois cherokee est plus véloce. Quand j'aurai le temps de continuerai ce billet en tester les 2 serveurs sur des grosses pages php, telles ques wordpress ou dotclear avec une base Mysql. Encore une fois je le répète mes tests sont réalisés avec les confurations de Cherokee et d'Apache2 par défaut Les connaisseurs de l'un ou l'autre des serveurs auront tôt fait de critiquer ces résultats, et ils auront raison car les améliorations que l'ont peut apporter sont nombreuses. En tous cas, on ne peut pas nier que sur une page html statique légère avec les config par défauts, Cherokee est sensiblement plus performant que Apache.
27 juillet 2011 2 commentaires

#Gnu/Linux

Ajout de route statique par DHCP

J'ai eut besoin récemment d'ajouter des routes statiques sur un ensemble de poste clients. Plutôt que de passer par un script de demarrage, j'ai essayé de faire cela grace au serveur DHCP. Voiçi le fichier dhcpd.conf qui en découle.

root@web-router:~# cat /etc/dhcp3/dhcpd.conf
default-lease-time 86400;
max-lease-time 86400;
option subnet-mask 255.255.255.0;
option broadcast-address 192.168.100.255;
option domain-name "mouthiers.priv";
option ms-classless-static-routes code 249 = array of integer 8;
option ms-classless-static-routes 24, 192, 168, 1, 192, 168, 100, 254,
24, 192, 168, 50, 192, 168, 100, 254;
allow unknown-clients;
option domain-name-servers 192.168.1.213;
option netbios-name-servers 192.168.1.213;
subnet 192.168.100.0 netmask 255.255.255.0 {
 range 192.168.100.1 192.168.100.20;
}
ici on ajoute 2 routes statiques sur le client: pour le réseau 192.168.1.0/24 on passe par la passerelle 192.168.100.254 Pour le réseau 192.168.50.0/24 on passe par la passerelle 192.168.100.254 dans 24, 192, 168, 1, 192, 168, 100, 254, on défini le masque de sous réseau (24), le réseau à joindre, et la passerelle.

27 juillet 2011 4 commentaires

#Gnu/Linux

Comparaison des formats de compressions Gnu/Linux

Juste un petit post pour montrer en quelques lignes les différences d'éfficacités et de rapidité des outils de compressions sous Gnu/Linux Je fais ce post car j'ai cherché un moment un outil de compréssion qui me permettrait de faire passer mes 700Go de backup dans la nuit. On trouve peu de site sur le net qui disent clairement quel outil utiliser. Je vais comparer gzip, bzip2, zip, lzop Mon premier test raest simple , je cherche pour l'instant à faire un test de rapidité. je compresse un logical volume de 2Go rempli d'environ 10% de données aléatoires et du vide.

GZIP

dd if=/dev/vg0/testlv bs=1M | gzip --fast | dd of=/root/test.gz bs=1M
2048+0 records in
2048+0 records out
2147483648 bytes (2.1 GB) copied, 52.2422 s, 41.1 MB/s
0+8870 records in
0+8870 records out
146155226 bytes (146 MB) copied, 52.2431 s, 2.8 MB/s
la compression à été réalisée en 52.24s avec un taux de compression de 92,87%

****BZIP2****

# dd if=/dev/vg0/testlv bs=1M | bzip2 --fast | dd of=/root/test.bz2 bs=1M
2048+0 records in
2048+0 records out
2147483648 bytes (2.1 GB) copied, 100.699 s, 21.3 MB/s
0+23402 records in
0+23402 records out
138479304 bytes (138 MB) copied, 100.664 s, 1.4 MB/s
la compression à été réalisée en 100.66s avec un taux de compression de 93,26%

****ZIP****

# dd if=/dev/vg0/testlv bs=1M | zip -1 | dd of=/root/test.zip bs=1M
  adding: -2048+0 records in
2048+0 records out
2147483648 bytes (2.1 GB) copied, 52.4479 s, 40.9 MB/s
 (deflated 93%)
3+3891 records in
3+3891 records out
146155352 bytes (146 MB) copied, 52.4466 s, 2.8 MB/s
la compression à été réalisée en -52.44s avec un taux de compression de 92,87%

LZOP # dd if=/dev/vg0/testlv bs=1M | lzop --fast | dd of=/root/test.lz bs=1M 2048+0 records in 2048+0 records out 2147483648 bytes (2.1 GB) copied, 41.1209 s, 52.2 MB/s 1+7872 records in 1+7872 records out 145436530 bytes (145 MB) copied, 41.1216 s, 3.5 MB/s la compression à été réalisée en 41.12s avec un taux de compression de 92,91%

Comme on peut le constater lzop est largement plus rapide c'est pourquoi je l'ai choisi, pour réaliser mes backups, sachant que mon facteur limitant etait le temps et non la volumétrie disque... En revanche ceux qui veulent privilégier l'espace de stockage au détriment de la rapidité s'orienteront plutot vers bzip2
27 juillet 2011 Aucun commentaire

#Gnu/Linux

Migration de mon serveur dédié Dedibox vers un serveur Xen

Je disposais depuis un bon moment d'un serveur Dédibox V2. Ce serveur était vieillissant et très chargé. Il hebergeait mon blog, mon site perso, un serveur de messagerie, un serveur DNS, un serveur Teamspeak, Jabber et j'en oublie surement. J'ai donc décidé de migrer sur un serveur plus puissant et de virtualiser l'ensemble. je me suis tourné vers un serveur Kimsuffi 750G ( 4 Q6600 4x 2.40+ GHz 4 Go et 750Go hdd). Un serveur largement dimensionné pour remplacer ma dédibox mais qui me permettra de faire pas mal de tests et de provisionner plusieurs serveurs virtuels. J'ai donc décidé d'installer un serveur Xen ( Dom0 Opensuse 11.1) et d'éclater mon serveur dédibox en 4 Machines virtuelles paravirtualisées sous Ubuntu Server 9.10 64 bits. J'ai faits ce choix, car j'ai quelques compétences sous Xen et Suse LInux Enterprise mais par contre je préfère administrer des serveurs Ubuntu. Voiçi un court résumé de mon infra Excusez moi pour le schéma j'ai pas trop l'habitude de Dia infraxen Commençons par le début: Sachant que kimsufi ne propose pas par défaut une installation d'OS qui me convenait, j'ai décidé d'installer moi même une Opensuse11.1. Premier problème ovh a fait le choix d'utiliser encore LILO comme gestionnaire d'armocage.. j'ai donc dut très vite réinstaller un grub afin de pouvoir me lancer dans la net install d'opensuse. je ne vais pas réécrire ce que j'ai déjà mis dans ce blog. je vous invite à me relire ici. http://blog.info16.fr/?p=10 Une fois grub installé on peut se lancer dans une net install d'openSuse. Même chose, j'ai déjà écris un article sur la question. http://blog.info16.fr/?p=31 Durant l'installation pas de problème particulier. J'ai opté pour le partitionnement suivant: /boot --> 128 Mo (ext3) / --> 16Go (xfs) swap -->2Go LVM2 pour le reste ( lvm servira a faire des periphériques blocs pour les DomU) (680Go) J'ai installé Xen directement, lors du choix des softwares durant l'install. Je ne m'étend pas trop sur l'installation d'openSuse qui reste sommes toutes assez simple. Une fois l'installation terminée, n'oubliez pas de paramétrer votre grub pour qu'il boot par défaut sous Xen.
# Modified by YaST2. Last modification on Mon Nov 23 09:55:28 CET 2009 default 0 timeout 8 ##YaST - generic_mbr gfxmenu (hd0,0)/message ##YaST - activate ###Don't change this comment - YaST2 identifier: Original name: xen### title Xen -- openSUSE 11.1 - 2.6.27.37-0.1 root (hd0,0) kernel /xen.gz module /vmlinuz-2.6.27.37-0.1-xen root=/dev/disk/by-id/ata-ST3750640AS_5QD16XRN-part2 resume=/dev/disk/by-id/ata-ST3750640AS_5QD16XRN-part3 splash=silent showopts module /initrd-2.6.27.37-0.1-xen ###Don't change this comment - YaST2 identifier: Original name: linux### title openSUSE 11.1 - 2.6.27.37-0.1 root (hd0,0) kernel /vmlinuz-2.6.27.37-0.1-default root=/dev/disk/by-id/ata-ST3750640AS_5QD16XRN-part2 resume=/dev/disk/by-id/ata-ST3750640AS_5QD16XRN-part3 splash=silent showopts initrd /initrd-2.6.27.37-0.1-default ###Don't change this comment - YaST2 identifier: Original name: failsafe### title Failsafe -- openSUSE 11.1 - 2.6.27.37-0.1 root (hd0,0) kernel /vmlinuz-2.6.27.37-0.1-default root=/dev/disk/by-id/ata-ST3750640AS_5QD16XRN-part2 showopts ide=nodma apm=off noresume edd=off powersaved=off nohz=off highres=off processor.max_cstate=1 x11failsafe initrd /initrd-2.6.27.37-0.1-default
Une fois rebooté sous Xen il faut commencer par quelques petites modifications. Tous d'abord je souhaite faire du NAT. En effet n'ayant qu'une adresse IP publique sur ma kimsufi, je dois configurer mes domU avec des ip locale et faire du nat pour qu'elles accèdent à l'exterieur. Pour commencer, paramétrons Xen pour faire du Nat. Tout se passe dans le fichier /etc/xen/xend-config.sxp Pour se faire, changeons les éléments suivants.
(network-script network-nat) # If you are using only one bridge, the vif-bridge script will discover that, # so there is no need to specify it explicitly. # (vif-script 'vif-bridge bridge=br0') # enable-dom0-ballooning below) and for xm mem-set when applied to dom0. (dom0-min-mem 512) # Whether to enable auto-ballooning of dom0 to allow domUs to be created. # If enable-dom0-ballooning = no, dom0 will never balloon out. (enable-dom0-ballooning yes) # In SMP system, dom0 will use dom0-cpus # of CPUS # If dom0-cpus = 0, dom0 will take all cpus available (dom0-cpus 0) # set this to 0.0.0.0 (vnc-listen '0.0.0.0') # The default password for VNC console on HVM domain. # Empty string is no authentication. (vncpasswd '')
On peut remarquer que j'utilise le script: {network-script network-nat} Mais par contre j'utilise (vif-script 'vif-bridge bridge=br0') Il faut bien distinguer 2 choses: - network-script est un script lancé par Xen au démarrage du daemon Xen. Donc en mettant network-nat, il va mettre en place les règles nat (ip-forwarding, masquerade etc..) necessaires. -vif-script est le script qui va etre lancé au demarrage des domU. et qui va décider comment va être relié les interfaces réseaux des domU et du Dom0. Pour ma part j'ai décidé de creer un bridge ( switch virtuel) nommé br0 avec une ip en 192.168.1.254/24 et grace vif-bridge, toutes les interface de mes DomU vont s'attacher à ce bridge. Pour creer ce fameux bridge on peut utiliser les fichiers directement dans /etc/sysconfig/network, mais le plus simple reste de passer par yast. yastbr0 On redemarre Xen , on peut vérifier nos deux interfaces réseaux.
linux:~ # ifconfig br0 Link encap:Ethernet HWaddr FE:FF:FF:FF:FF:FF inet addr:192.168.1.254 Bcast:192.168.1.255 Mask:255.255.255.0 inet6 addr: fe80::3c8b:16ff:fe67:b2b7/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:425920 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:476880 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:0 RX bytes:143058546 (136.4 Mb) TX bytes:233932702 (223.0 Mb) eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 00:1C:C0:FD:69:A3 inet addr:94.x.x.21 Bcast:94.23.236.255 Mask:255.255.255.0 inet6 addr: fe80::21c:c0ff:fefd:69a3/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:5211844 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:9516144 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:1000 RX bytes:568921568 (542.5 Mb) TX bytes:13470776595 (12846.7 Mb) Interrupt:252 Base address:0xc000
Le plus dur reste à faire. préparer notre template de DomU qui nous servira d'image pour toutes nos machines virtuelles. Tout d'abord la première chose à faire est de récupérer les images iso des distributions que nous allons installer. Pour ma part j'ai opté pour Ubuntu server 9.10 x64 et Opensuse11.1 x64 Les isos sont très vite téléchargées puisque nous avons 100Mbits de bande passante entre le serveur et le net. Petit rappel il y a deux types de DomU: Les HVM: Le système va etre totalement émulé et n'est pas conscient d'etre sur un systeme de virtualisation. C'est le plus simple à mettre en place mais le moins performant. La paravirtualisation: La paravirtualisation permet aux moniteurs de machines virtuelles (MMV) d'être plus simples et aux machines virtuelles fonctionnant dessus d'atteindre un niveau de performance proche du matériel réel. Cependant, les systèmes d'exploitations doivent explicitement être portés afin de fonctionner sur des MMV paravirtualisées. (cf wikipedia) autrement dit les domU paravirtualisés sont conscients d'etre virtualisés et sont modifiés pour cela. ( Kernel compilé avec les extensions Xen, et drivers block et réseau ). Ce mode est le plus performant. Pour commencer il faut installer le DomU en HVM. Je commence par creer le périphérique block qui va héberger la VM. J'utilise pour cela la souplesse de lvm2. Mon premier domU sera sur /dev/vg0/lv0 de 16Go
lvcreate -L16G -nlv0 vg0
Je crée un fichier de domU dans /etc/xen/vm
######VM PARAM#### name="wwwinfo16" ostype="linux" memory=512 vcpus=2 cpu_weight=256 cpu_cap=0 hap=1 apic=1 acpi=1 pae=1 stdvga=0 usb=1 usbdevice="tablet" serial="pty" timer_mode=1 localtime=1 extid=0 on_crash="restart" on_reboot="restart" on_poweroff="destroy" ######HVM######### builder="hvm" device_model="/usr/lib64/xen/bin/qemu-dm" kernel="/usr/lib/xen/boot/hvmloader" ######PVM######### #builder="linux" #bootloader = '/usr/lib/xen/boot/domUloader.py' #bootargs = '--entry=hda1:/vmlinuz-xen,/initrd-xen' #extra="root=/dev/hda2 vga=0x31a console=tty0" ######DEV######### vfb=[ 'type=vnc,vncunused=1', ] disk=[ 'phy:/dev/vg0/lv0,hda,w', 'file:/sotck/ubuntu-9.10.iso,hdc:cdrom,r', ] vif=[ 'type=ioemu,mac=00:16:3a:11:11:00', ] boot="c
J'utilise ce fichier très pratique qui me permet de basculer de hvm en para très facilement en commentant la section HVM ou PVM On peut regler aussi facilement le nombre de Vcpus, Memoire, disk etc... On lance alors le domU avec
xm create domU
Si tout se passe bien vous pouvez acceder à l'installation de votre domU directement par vnc. Le premier domU s'attache au port 5900 le deuxieme au 5901 etc... Pour le premier domU je peux y acceder par ippublique:5900 Je ne vais pas détailler l'installation d'un DomU qui est une installation basique. Une fois installé vous pouvez rebooter votre DomU et profiter de votre serveur en HVM. J'ai commencé à paramétrer le réseau de mon domU en lui mettant comme ip 192.168.1.1/24 et la passerelle 192.168.1.254 (br0) et comme DNS, le dns de la kimsuffi.
# This file describes the network interfaces available on your system # and how to activate them. For more information, see interfaces(5). # The loopback network interface auto lo iface lo inet loopback # The primary network interface auto eth0 iface eth0 inet static address 192.168.1.1 netmask 255.255.255.0 network 192.168.1.0 broadcast 192.168.1.255 gateway 192.168.1.254 # dns-* options are implemented by the resolvconf package, if installed dns-nameservers 213.186.33.99
Cette installation en HVM est valable aussi bien pour un DomU OpenSuse que pour Ubuntu. C'est sympa de jouer avec les hvm, mais très vite on se rend compte que les performances ne sont pas au rendez vous. en effet les accès disques et réseau consomment énormément de ressources. Il faut vite passer à la paravirtualisation. Je suis obligé de scinder ce chapitre en 2 parties: DomU paravirtualisés sous OpenSuse DomU paravirtualisés sous Ubuntu/Debian DomU para OpenSuse11.1 Pour que opensuse puisse etre utilisé en tant que DomU para, il faut installer simplement le kernel-xen, kernel-xen-base, kernel-xen-extra. Modifier votre grub pour booter sur le kernel Xen et surtout modifier votre fichier de configuration de la vm kernelxen
######VM PARAM#### name="wwwinfo16" ostype="linux" memory=512 vcpus=2 cpu_weight=256 cpu_cap=0 hap=1 apic=1 acpi=1 pae=1 stdvga=0 usb=1 usbdevice="tablet" serial="pty" timer_mode=1 localtime=1 extid=0 on_crash="restart" on_reboot="restart" on_poweroff="destroy" ######HVM######### #builder="hvm" #device_model="/usr/lib64/xen/bin/qemu-dm" #kernel="/usr/lib/xen/boot/hvmloader" ######PVM######### builder="linux" bootloader = '/usr/lib/xen/boot/domUloader.py' bootargs = '--entry=hda1:/vmlinuz-xen,/initrd-xen' extra="root=/dev/hda2 vga=0x31a console=tty0" ######DEV######### vfb=[ 'type=vnc,vncunused=1', ] disk=[ 'phy:/dev/vg0/lv0,hda,w', ] vif=[ 'type=netfront,mac=00:16:3a:11:11:00', ] boot="c"
On remarque que j'ai commenté cette fois ci les parametre HVM et décommenté PVM. j'ai aussi ajouté netfront comme type de care réseau. Ces lignes sont aussi très importantes: bootargs = '--entry=hda1:/vmlinuz-xen,/initrd-xen' = partition du DomU sur laquelle se trouve votre kernel (/boot) pour moi hda1 extra="root=/dev/hda2 vga=0x31a console=tty0" = partition du DomU sur laquelle se trouve votre / pour moi hda2 Faire bien attention que dans /boot dans le domU les liens symbolique vmlinuz-xen et initrd-xen soit bien créer et pointent bien vers le kernel xen
opensuse11-1:/boot # ls -al total 25820 drwxr-xr-x 3 root root 4096 2009-11-23 13:52 . drwxr-xr-x 20 root root 4096 2009-11-28 00:28 .. -rw------- 1 root root 512 2009-01-06 16:44 backup_mbr lrwxrwxrwx 1 root root 1 2009-01-06 16:14 boot -> . -rw-r--r-- 1 root root 1236 2009-01-08 02:03 boot.readme -rw-r--r-- 1 root root 90278 2009-10-16 18:29 config-2.6.27.37-0.1-default -rw-r--r-- 1 root root 88176 2009-10-16 17:36 config-2.6.27.37-0.1-xen drwxr-xr-x 2 root root 4096 2009-11-23 13:53 grub lrwxrwxrwx 1 root root 28 2009-11-23 13:52 initrd -> initrd-2.6.27.37-0.1-default -rw-r--r-- 1 root root 5626357 2009-11-23 13:52 initrd-2.6.27.37-0.1-default -rw-r--r-- 1 root root 5584838 2009-11-23 13:53 initrd-2.6.27.37-0.1-xen lrwxrwxrwx 1 root root 24 2009-11-23 13:52 initrd-xen -> initrd-2.6.27.37-0.1-xen -rw-r--r-- 1 root root 442880 2009-01-14 15:33 message -rw-r--r-- 1 root root 157239 2009-10-16 18:45 symsets-2.6.27.37-0.1-default.tar.gz -rw-r--r-- 1 root root 162088 2009-10-16 17:38 symsets-2.6.27.37-0.1-xen.tar.gz -rw-r--r-- 1 root root 406110 2009-10-16 18:43 symtypes-2.6.27.37-0.1-default.gz -rw-r--r-- 1 root root 402218 2009-10-16 17:37 symtypes-2.6.27.37-0.1-xen.gz -rw-r--r-- 1 root root 119804 2009-10-16 18:32 symvers-2.6.27.37-0.1-default.gz -rw-r--r-- 1 root root 119842 2009-10-16 17:37 symvers-2.6.27.37-0.1-xen.gz -rw-r--r-- 1 root root 1423318 2009-10-16 18:05 System.map-2.6.27.37-0.1-default -rw-r--r-- 1 root root 1287397 2009-10-16 17:31 System.map-2.6.27.37-0.1-xen -rw-r--r-- 1 root root 3009484 2009-10-16 18:29 vmlinux-2.6.27.37-0.1-default.gz -rw-r--r-- 1 root root 2681140 2009-10-16 17:36 vmlinux-2.6.27.37-0.1-xen.gz lrwxrwxrwx 1 root root 29 2009-11-23 13:52 vmlinuz -> vmlinuz-2.6.27.37-0.1-default -rw-r--r-- 1 root root 2541344 2009-10-16 18:05 vmlinuz-2.6.27.37-0.1-default -rw-r--r-- 1 root root 2235478 2009-10-16 17:31 vmlinuz-2.6.27.37-0.1-xen lrwxrwxrwx 1 root root 25 2009-11-23 13:52 vmlinuz-xen -> vmlinuz-2.6.27.37-0.1-xen
On lance le domU: domuopensusepara L'installation d'un domU Opensuse11-1 para sur un DomU Opensuse11-1 est assez simple. DomU para Ubuntu Server 9.10 Après de longues heures de recherche, j'ai enfin réussi à faire booter un serveur Ubuntu en paravirtualisé. Le kernel ubuntu depuis le 2.6.28 etant très peu modifié du kernel Vanilla, il possède en natif les options Xen directement déjà compilé dans le kernel. De plus on remarque que les pilotes block et réseau de Xen sont aussi présents dans les modules de ubuntu 9.10.
root@bartounet:/# grep -r xen /lib/modules/2.6.31-14-generic/kernel/ | grep front Binary file /lib/modules/2.6.31-14-generic/kernel/drivers/block/xen-blkfront.ko matches Binary file /lib/modules/2.6.31-14-generic/kernel/drivers/net/xen-netfront.ko matches
On a donc en natif tout pour faire un DomU paravirtualisé. les options de kernel et les modules. Commencer par installer votre ubuntu en hvm comme vu plus haut. une fois le DomU booté en HVM aller tout de suite dans le fstab et modifier les noms de vos disques par /dev/xvd* Voiçi le fstab modifié:
# /etc/fstab: static file system information. # # Use 'blkid -o value -s UUID' to print the universally unique identifier # for a device; this may be used with UUID= as a more robust way to name # devices that works even if disks are added and removed. See fstab(5). # # proc /proc proc defaults 0 0 # / was on /dev/sda2 during installation /dev/xvda2 / ext4 defaults 0 1 # /boot was on /dev/sda1 during installation /dev/xvda1 /boot ext3 defaults 0 2 # swap was on /dev/sda3 during installation /dev/xvda3 none swap sw 0 0 /dev/xvdb1 /home xfs defaults 0 0 /dev/xvdb /media/cdrom0 udf,iso9660 user,noauto,exec,utf8 0 0
j'ai remplacé les occurences de hd en xvd ( /dev/hda1 = /dev/xvda1) etc... important, n'oubliez pas de creer des liens symbolique pointant vers le kernel en rapport avec votre fichier de conf de domu ( vmlinuz-xen et initrd-xen) mais rien de vous empeche aussi d'indiquer directement le nom complet du kernel dans le fichier de domU
root@wwwinfo16:~# ls -al /boot/ | grep xen lrwxrwxrwx 1 root root 27 2009-11-25 12:33 initrd-xen -> initrd.img-2.6.31-14-server lrwxrwxrwx 1 root root 24 2009-11-25 12:33 vmlinuz-xen -> vmlinuz-2.6.31-14-server
Quelques modifications sont à apporter à notre fichier de conf du domU:
linux:~ # vi /etc/xen/vm/wwwinfo16 ######VM PARAM#### name="wwwinfo16" ostype="linux" memory=512 vcpus=2 cpu_weight=256 cpu_cap=0 hap=1 apic=1 acpi=1 pae=1 stdvga=0 usb=1 usbdevice="tablet" serial="pty" timer_mode=1 localtime=1 extid=0 on_crash="restart" on_reboot="restart" on_poweroff="destroy" ######HVM######### #builder="hvm" #device_model="/usr/lib64/xen/bin/qemu-dm" #kernel="/usr/lib/xen/boot/hvmloader" ######PVM######### builder="linux" bootloader = '/usr/lib/xen/boot/domUloader.py' bootargs = '--entry=xvda1:/vmlinuz-xen,/initrd-xen' extra="root=/dev/xvda2 vga=0x31a console=tty0" ######DEV######### vfb=[ 'type=vnc,vncunused=1', ] disk=[ 'phy:/dev/vg0/lv0,xvda,w', ] vif=[ 'type=netfront,mac=00:16:3a:11:11:00', ] boot="c"
Dans le fichiers de conf on modifie aussi les /dev/hda en /dev/xvda Dans les options de kernel, mais aussi dans les options de disk. Si vous définissez un lecteur CD-Rom n'oubliez pas non plus de le declarer en xvdc, sinon ça ne bootera pas. si tout se passe bien relancer votre DomU Ubuntu et il devrait booter. un petit lspci ne retourne rien, vous êtes bien en paravirtualisé. Regardez les modules chargés au démarrage sur le domU.
root@wwwinfo16:~# lsmod | grep xen xen_fbfront 10112 1 fb_sys_fops 2304 1 xen_fbfront sysimgblt 3168 1 xen_fbfront sysfillrect 4576 1 xen_fbfront xen_kbdfront 6176 0 syscopyarea 4224 1 xen_fbfront xen_netfront 21696 0 xen_blkfront 14340 6
netfront et blkfront sont bien chargés... nous sommes en para. Un petit test de débit réseau entre le domU et le dom0 finirons ne vous en convaincre..
root@wwwinfo16:/home/ftpuser/anonymous# iperf -w512k -c192.168.1.254 -P2 ------------------------------------------------------------ Client connecting to 192.168.1.254, TCP port 5001 TCP window size: 256 KByte (WARNING: requested 512 KByte) ------------------------------------------------------------ [ 4] local 192.168.1.1 port 34407 connected with 192.168.1.254 port 5001 [ 3] local 192.168.1.1 port 34406 connected with 192.168.1.254 port 5001 [ ID] Interval Transfer Bandwidth [ 4] 0.0-10.0 sec 4.95 GBytes 4.25 Gbits/sec [ 3] 0.0-10.0 sec 2.31 GBytes 1.99 Gbits/sec [SUM] 0.0-10.0 sec 7.26 GBytes 6.24 Gbits/sec
Plus de 6 Gbits/s c'est pas mal. Essayons entre 2 DomU Ubuntu-9.10-x86_64 paravirtualisés
root@wwwinfo16:/home/ftpuser/anonymous# iperf -w512k -c192.168.1.2 -P2 ------------------------------------------------------------ Client connecting to 192.168.1.2, TCP port 5001 TCP window size: 256 KByte (WARNING: requested 512 KByte) ------------------------------------------------------------ [ 4] local 192.168.1.1 port 49034 connected with 192.168.1.2 port 5001 [ 3] local 192.168.1.1 port 49033 connected with 192.168.1.2 port 5001 [ ID] Interval Transfer Bandwidth [ 4] 0.0-10.0 sec 3.31 GBytes 2.84 Gbits/sec [ 3] 0.0-10.0 sec 3.30 GBytes 2.83 Gbits/sec [SUM] 0.0-10.0 sec 6.61 GBytes 5.67 Gbits/sec
Nos serveurs virtuels on un débit de plus de 5Gbits/s entre eux. Ca laisse de la marge. Je voulais finir sur le réseau. C'est souvent ce qu'on a du mal à mettre en place quand on commence sous Xen. Souvenez vous j'ai utilisez netwok-nat, qui configure le nat au lancement de xen et permet de faire du masquerade. et vif-bridge bridge=br0 qui permet d'attacher les interfaces virtuelles des domU à notre bridge qui lui utilisera les parametres du kernel pour router. Il faut savoir que quand on lance un DomU une interface réseau virtuelle est créee automatiquement. Lorsque c'est une HVM c'est une interface tap Lorsque c'est un para c'est une interface vif Sur mon serveur voiçi l'exemple concret. On peut voir sur le dom0 que j'ai 5 DomU démarrés
linux:~ # xm li Name ID Mem VCPUs State Time(s) Domain-0 0 2603 4 r----- 6787.6 chatinfo16 15 128 1 -b---- 28.3 mailinfo16 12 512 2 -b---- 826.7 nsinfo16 14 128 1 -b---- 19.1 susepara 17 128 1 -b---- 83.6 wwwinfo16 7 512 2 -b---- 496.8
en théorie si je dit vrai on devrait donc avoir 5 interfaces vif de créees puisque je n'utilise que des domU paravirtualisés. Vérifions le:
linux:~ # ifconfig br0 Link encap:Ethernet HWaddr FE:FF:FF:FF:FF:FF inet addr:192.168.1.254 Bcast:192.168.1.255 Mask:255.255.255.0 inet6 addr: fe80::3c8b:16ff:fe67:b2b7/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:1205797 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:1268662 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:0 RX bytes:12752893921 (12162.1 Mb) TX bytes:326758032 (311.6 Mb) eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 00:1C:C0:FD:69:A3 inet addr:94.x.x.21 Bcast:94.23.236.255 Mask:255.255.255.0 inet6 addr: fe80::21c:c0ff:fefd:69a3/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:5321651 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:9613762 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:1000 RX bytes:621290841 (592.5 Mb) TX bytes:13509616638 (12883.7 Mb) Interrupt:252 Base address:0xc000 lo Link encap:Local Loopback inet addr:127.0.0.1 Mask:255.0.0.0 inet6 addr: ::1/128 Scope:Host UP LOOPBACK RUNNING MTU:16436 Metric:1 RX packets:8 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:8 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:0 RX bytes:586 (586.0 b) TX bytes:586 (586.0 b) vif7.0 Link encap:Ethernet HWaddr FE:FF:FF:FF:FF:FF inet6 addr: fe80::fcff:ffff:feff:ffff/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING PROMISC MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:1102247 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:1068448 errors:0 dropped:7 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:32 RX bytes:26806418112 (25564.5 Mb) TX bytes:79329581 (75.6 Mb) vif12.0 Link encap:Ethernet HWaddr FE:FF:FF:FF:FF:FF inet6 addr: fe80::fcff:ffff:feff:ffff/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING PROMISC MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:668903 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:763612 errors:0 dropped:3 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:32 RX bytes:66913413 (63.8 Mb) TX bytes:14387030405 (13720.5 Mb) vif14.0 Link encap:Ethernet HWaddr FE:FF:FF:FF:FF:FF inet6 addr: fe80::fcff:ffff:feff:ffff/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING PROMISC MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:4815 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:6801 errors:0 dropped:5 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:32 RX bytes:563633 (550.4 Kb) TX bytes:1296285 (1.2 Mb) vif15.0 Link encap:Ethernet HWaddr FE:FF:FF:FF:FF:FF inet6 addr: fe80::fcff:ffff:feff:ffff/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING PROMISC MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:11409 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:13668 errors:0 dropped:25 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:32 RX bytes:2077063 (1.9 Mb) TX bytes:2730964 (2.6 Mb) vif17.0 Link encap:Ethernet HWaddr FE:FF:FF:FF:FF:FF inet6 addr: fe80::fcff:ffff:feff:ffff/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING PROMISC MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:1896 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:3768 errors:0 dropped:81 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:32 RX bytes:376026 (367.2 Kb) TX bytes:4379048 (4.1 Mb)
Pour qu'elles communiquent sur le réseau, il faut qu'elle soient reliées à mon bridge br0: Vérifions le:
linux:~ # brctl show bridge name bridge id STP enabled interfaces br0 8000.feffffffffff no vif12.0 vif14.0 vif15.0 vif17.0 vif7.0
Les vifs sont bien reliées à br0. à partir de là elle peuvent communiquer avec le reste de mon réseau. J'oubliais de parler des règles nat. Pour l'instant, les domU communiquent avec l'extérieur, par l'intermédiaire de leur passerelle par défaut 192.168.1.254 et du nat sur eth0. Mais pour l'instant toutes les tentatives de connexions extérieures ( http, ftp, dns, smtp etc...) arrivent sur le dom0, il faudra donc mettre en place des règles iptables pour rediriger les ports vers les bons serveurs (domU) Par exemple wwwinfo16 est le serveur web, il faudra donc une règle iptable du style:
##Redirection de ports pour les differents services #######wwwinfo16 $iptables -A PREROUTING -t nat -p tcp -i eth0 --dport 80 -j DNAT --to 192.168.1.1:80
Et ceci pour tous les ports que vous voulez rediriger. C'est un peu fastidieux, mais une fois votre script de règles iptables mis en place cela fonctionne très bien. Il reste pas mal de chose a faire, comme paramétrer des sauvegardes que je ferais en mode bloc par du simple dd et de la compression lzop. Le tout externalisé sur un ftp. Faire un template propre pour provisioner autant de domU que je le souhaite grace à une image identique ( dd est mon amis) Mais le projet est bien avancé, puisque vous lisez à ce jour, cet article sur mon blog qui est hebergé sur wwwinfo16, vous m'envoyez des mails par l'intermédiaire de mailinfo16, le SOA du domaine info16.fr est nsinfo16.
27 juillet 2011 Aucun commentaire

#Gnu/Linux

Installation de CAS 3.3.2 avec Active Directory

Voilà des jours que j'essaye de faire fonctionner CAS pour une athentification ldap avec active directory, dans un domaine Windows. Je me fait un petit billet pour ne pas oublier. Dejà CAS c'est quoi, c'est un outil permettant de faire du SSO. Il s’agit d’une technique permettant à un utilisateur de ne procéder qu’à une seule authentification pour accéder à plusieurs applications informatiques sécurisées (généralement des sites Web). Souvent dans une entreprise, les utilisateurs sont amenés à s’identifier dans différentes applications (intranet, courrier électronique, forums, agendas, …). Sans solution de SSO, il est nécessaire de s’identifier dans chacune de ces applications avec souvent des identifiants différents. Il se présente par une interface Web des plus simpliste. Mais derriere il y a quoi ? Il s'agit dabord d'installer Tomcat. Pour mon exemple j'ai installer Tomcat sur une Opensuse11.1 à grand coup de Yast. Yast Tomcat L'installation de Tomcat est assez simple avec le gestionaire de paquets, n'oublier pas d'installer le manager et les webapps. Tomcat se base sur Java, vérifiez bien votre version de java. si tout c'est bien déroulé, vous devriez avoir accès à tomcat sur http://votre_server:8080 tomcat Afin de pouvoir acceder au manager, il faut creer un compte admin dans le fichier tomcat-users.xml Sur OpenSuse 11.1 l'installation de Tomcat6 se trouve dans /usr/share/tomcat6 On a donc dans /usr/share/tomcat6/conf/ tomcat-users.xml
<tomcat-users> <role rolename="tomcat"/> <role rolename="role1"/> <user username="tomcat" password="tomcat" roles="tomcat"/> <user username="both" password="tomcat" roles="tomcat,role1"/> <user username="role1" password="tomcat" roles="role1"/> <user username="admin" password="pass" roles="admin,manager"/> </tomcat-users>
La dernière ligne est celle que j'ai ajoutée pour acceder au manager de tomcat. Passons maintenant à l'installation de CAS. Le plus important est d'utiliser CAS Toolbox, j'ai galéré des semaines avec cas-server sans succès alors que j'ai enfin abouti avec cas-toolbox. Autrement dit c'est un cas packagé qui simplifie la configuration. On télécharge l'archive sur le site de l'esup https://sourcesup.cru.fr/frs/?group_id=401&release_id=1461 Pour ma part j'ai testé la 3.3.2-1 On decompresse l'archive et on commence à modifer les fichiers. TOut d'abord les fichier qu'on va modifier sont build.properties et config.properties
# cp build.sample.properties build.properties # cp config.sample.properties config.properties
Afin de tester j'ai rapidement monter un controleur de domaine Windows 2003 enterprise sur une machine virtuelle. Le domaine sera maison.priv Il est aussi necessaire de creer dans l'Active directory un user qui aura les droit d'interroger l'AD. Mon user sera ldapview avec le mot de pass motdepasse Passons à la configuration des ficher CAS Voiçi le fichiers build.properties
#deploy dir deploy.path=/usr/share/tomcat6/webapps/cas #configuration file to use config.file=${basedir}/config.properties #config.file=${basedir}/resources/quickstart/quickstart.properties #use maven dependency offline #must run on time inline maven.offline=false #SVN part to get other update svnant.update.url=http://subversion.cru.fr/cas-toolbox/tags/3.3.2-1/update.esup/ svnant.repository.user= svnant.repository.passwd= svnant.update.path=${basedir}/update.esup svnant.update.version=HEAD # do not change after this line #package configuration package.name=cas-toolbox package.version=1 package.build.path=${build.path}/package #quickstart configruation #config.file=${basedir}/resources/quickstart/quickstart.properties quickstart.name=cas-quickstart quickstart.version=1 quickstart.build.path=${build.path}/quickstart quickstart.ressource.path=${resources.path}/quickstart #maven properties maven.ant.task.version=2.0.9 maven.local.dir=maven-repository maven.local.repository=${basedir}/build/${maven.local.dir} maven.package.name=cas-maven-repository maven.proxy.host= maven.proxy.port=8080 maven.proxy.username= maven.proxy.password= update.path=${basedir}/update #${basedir}/update.esup #${basedir}/update.stats #${basedir}/update.memcache custom.path=${basedir}/custom build.path=${basedir}/build resources.path=${basedir}/resources cas.build.path=${build.path}/cas cas.update.webpage.path=${update.path}/webpages cas.custom.webpage.path=${custom.path}/webpages cas.update.source.path=${update.path}/source cas.custom.source.path=${custom.path}/source quickstart.build.path=${build.path}/quickstart quickstart.ressource.path=${resources.path}/quickstart simpleTestHandler.name= simpleTestHandler.conf=simpletest-auth.xml ldapHandler.name=cas-server-support-ldap ldapHandler.conf=ldap-auth.xml
Le config.properties
# Ldap properties ldap.host.1=ldap://10.0.0.153 ldap.basedn=sAMAccountName=%u,CN=Users,dc=maison,dc=priv # file authenticate layer passfile.encode-algo=MD5 passfile.location=classpath:/../usersFile log.dir=${catalina.home}/logs #cas host cas.host=localhost # cas uri (empty if /) cas.uri= # cas port empty (if standard) cas.port=:8080 #User allow to use services manager (services/manage.html) security.useradmin=admin # graphic theme theme=default views=default # auth layer to use # see build.properties to view all cas.authHandlers=ldapHandler
Modifier bien sur selon votre configuration. Enfin on fini par creer une arborescence dans cas-toolbox-3.3.2-1 tell que cas-toolbox-3.3.2-1/custom/webpages/WEB-INF/auth-configuration/ et on va creer un fichier ldap-auth.xml vi custom/webpages/WEB-INF/auth-configuration/ldap-auth.xml
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> <!-- | deployerConfigContext.xml centralizes into one file some of the declarative configuration that | all CAS deployers will need to modify. | | This file declares some of the Spring-managed JavaBeans that make up a CAS deployment. | The beans declared in this file are instantiated at context initialization time by the Spring | ContextLoaderListener declared in web.xml. It finds this file because this | file is among those declared in the context parameter "contextConfigLocation". | | By far the most common change you will need to make in this file is to change the last bean | declaration to replace the default SimpleTestUsernamePasswordAuthenticationHandler with | one implementing your approach for authenticating usernames and passwords. +--> <beans xmlns="http://www.springframework.org/schema/beans" xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xmlns:p="http://www.springframework.org/schema/p" xsi:schemaLocation="http://www.springframework.org/schema/beans http://www.springframework.org/schema/beans/spring-beans-2.0.xsd"> <!-- | LDAP authentication. +--> <bean id="ldapHandler" class="org.jasig.cas.adaptors.ldap.BindLdapAuthenticationHandler"> <property name="filter" value="sAMAccountName=%u" /> <property name="searchBase" value="DC=maison,DC=priv" /> <property name="contextSource" ref="contextSource" /> <property name="ignorePartialResultException" value="yes" /> </bean> <bean id="contextSource" class="org.springframework.ldap.core.support.LdapContextSource"> <property name="anonymousReadOnly" value="false" /> <property name="password" value="motdepasse" /> <property name="pooled" value="true" /> <property name="urls"> <list> <value>ldap://10.0.0.153:389</value> </list> </property> <property name="userDn" value="ldapview" /> <property name="baseEnvironmentProperties"> <map> <!-- <entry> <key><value>java.naming.security.protocol</value></key> <value>ssl</value> </entry> --> <entry> <key><value>java.naming.security.authentication</value></key> <value>simple</value> </entry> </map> </property> </bean> </beans>
On fini enfin en utilisant la commande ant ant init qui va builder cas selon votre config ant deploy qui va aller copier les fichier cas dans le chemin que vous lui avez definit dans build.properties. Si tout se passe bien vous devriez voir apparaitre un webbaps cas dans le manager de tomcat. Il devrait démarrer.. CAS Acceuil et une fois authentifier avec un compte du domaine Active directory CAS Succes
27 juillet 2011 Aucun commentaire